L'accroche de la quatrième de couverture reflète bien le contenu de ce thriller et donne un aperçu du style ciselé de l'auteur Vincent Crouzet.
Sacha Bronstein combat la corruption qui règne au sein du milieu très fermé des diamantaires. Ses ennemis ont décidé de le faire chuter et de détruire son empire.
Dans ce monde ou le pire côtoie rarement le meilleur, où les frontières entre le bien et le mal ne sont jamais très claires, Sacha Bronstein va devoir faire face aux services secrets russes et anglais, aux réseaux terroristes islamistes, à la mafia pour qui les diamants sont un moyen de blanchiment de l’argent sale mais aussi et surtout à ses concurrents partis à la conquête de nouveaux marchés…
Une fois qu’on commence ce livre, on ne peut plus le lâcher. Le style dynamique sied à merveille à ce récit qui se déroule entre l’Afrique, l’Europe et les États-Unis. Les chapitres sont courts, le scénario bien construit. Le Seigneur d’Anvers est un excellent thriller.
Après La Tête du Cobra et Rouge Intense que j’avais beaucoup aimés, je n’ai pas été déçu par le dernier roman de Vincent Crouzet. Les vacances d'été arrivent, mettez-le dans vos valises.
Les plus : Le style accrocheur, le monde des diamants que l’on découvre, un roman qu’on ne peut lâcher avant de l’avoir terminé.
Les moins, rien si ce ne sont ces deux ou trois scènes regrettables qui limiteront le livre aux adultes à moins d’arracher quelques pages inutiles…
Ma note : 4/5
A partir de 16-18 ans si les parents appliquent le principe de la frappe chirurgicale sur quelques passages…
Le Seigneur d'Anvers
Vincent Crouzet
FlammarionISBN : 978-2081208667